Depuis plusieurs années, en marge des circuits de
distribution, Sylvain George s'essaie à un cinéma documentaire
politique, dont le militantisme ne transige pas avec les exigences et
l'ambition proprement cinématographiques. Dans Les Éclats (2011) et
une bonne partie de L'impossible (2009), montés à partir d'images
recueillies auprès des migrants échoués aux marges de l'Europe,
dans la « jungle de Calais », George révèle le réel de
ces hommes par la voie d'une esthétique du fragment. Le résultat,
au moins en ce qui concerne Les Éclats, premier prix du film
documentaire au festival de Turin, est admirable. La suite ici.
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