dimanche 3 février 2013

M. Scorsese, LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST (1988)

"Je n'ai pas oublié d'où je viens, ni les prêtres qui ont compté pour moi, et je pense que notre société manque de gens comme eux." Lycéen, Martin Scorsese sert la messe et envisage d'entrer au séminaire. S'il préférera officier dans les salles de cinéma plutôt que dans les églises, l'imprégnation de son oeuvre par le catholicisme va au-delà de la nostalgie pour sa jeunesse dans Little Italy. La Dernière Tentation du Christ, stimulé par la lecture de Kazantzakis, est l'occasion pour lui de faire le point sur la figure du Christ et d'en proposer une nouvelle interprétation cinématographique. Le résultat est en demi-teinte mais captivant. La suite ici.

B.Tavernier, LA MORT EN DIRECT (1980)


A partir du roman de David Compton et une quinzaine d'année avant les débuts de la télé-réalité, Bertrand Tavernier imagine une émission sordide, consistant à filmer quelqu'un pendant ses derniers jours. Rien de mieux pour cela qu'un homme avec une caméra greffée à la place de l'oeil - ni vu, ni connu. Cet oeil-caméra, singulière mise en abyme du cinéma fait de La Mort en direct un très bel objet spéculatif, plein des paradoxes de l'amour et du cinéma, et cela sans sacrifier l'efficacité narrative et l'intensité dramatique. La suite ici.